J’aime la vie.

Publié le 25 janvier 2013Mis à jour le 25 janvier 2013

J’aime la vie.

Bonjour,

Que puis-je dire de si spécial en cette journée d’ hiver?

J’ai, jusqu’à maintenant, parlé de bien des sujets tels que l’amour, l’amitié, la mort et autres réalités de l’existence humaine.

Ici, je fais une pause.

Une pause pour vous dire que ce que j’aime par-dessus tout est la vie en elle-même.

La vie renferme une multitude de beautés qui lui donne un caractère de sainteté, de splendeur et de tempérance.

Une sainteté qui me fait prendre conscience que je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour la protéger contre les nombreuses forces destructrices qui la menacent d’un anéantissement absolu. Mais, Dieu merci! Je suis accompagné par une multitude de gens appartenant à toutes les classes sociales et qui professent des croyances religieuses aussi variées les unes que les autres. Que l’on soit chrétien, musulman, bouddhiste ou  même athée nous avons l’obligation morale de préserver la vie. Une vie qui nous rend authentiquement humains.

La vie possède une splendeur qui lui est propre. En effet, elle seule a pu favoriser l’évolution de la création. À mes yeux, et c’est là mon opinion tout à fait personnelle,  il n’y a aucune incompatibilité entre le concept de la création et celui de l’évolution puisque il dépend l’un de l’autre pour justifier leur existence. Oui, il y a bien eu un instant où la vie a été créée et elle se devait d’évoluer pour subsister face aux aléas de l’histoire. L’homme du XXIe siècle n’est pas celui du XXe, ni celui du XIXe et, encore moins, celui des siècles d’autrefois. Il y a donc eu une  création de la vie accompagnée par une évolution de cette dernière. Tout ceci montre bien jusqu’à tel point la vie est en soit splendide.

Ce qui m’amène à parler sur la tempérance avec laquelle nous devrions profiter de la vie. Une tempérance qui nous ferait sentir que la vie peut en tout temps disparaître. Il est bien de profiter de cette vie, mais nous devons nous souvenir que nous ne faisons que de l’emprunter aux générations suivantes. Celles-ci nous jugeront sur la base de ce que nous leur avons laissé.

Mais, au fait, qu’elle qualité de vie leur laissera-t’ont? Une vie qui vaut le coup d’assumer ou bien une vie pour laquelle il n’y aurait aucun espoir pour les générations subséquentes? La modernité a certes amélioré la qualité de vie pour plusieurs d’entre nous, mais elle n’a jamais donné en soi le sens même de celle-ci. N’est-ce pas?!

De grâce, apprenons à rendre à la vie toute sa sainteté, et sa splendeur en adoptant une tempérance à  l’égard de celle-ci. Je suis convaincu que les générations suivantes nous en seront reconnaissantes.

Nous pourrons ainsi leur dire que nous aussi nous aimons la vie.

Sincèrement

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada