reconnaissance

8 mars 2013

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Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui, le 8 mars 2013 est «La journée internationale de la femme». Une journée qui se veut être une commémoration pour souligner d’une part, la lutte incessante que les femmes ont dû mener sur plusieurs fronts à la fois. Le droit à une instruction adéquate, à des soins médicaux de qualité, à disposer de leurs corps selon leurs consciences et libres de toutes contraintes extérieures, à la possibilité de voter et même de se présenter à des élections démocratiques sont-là que des exemples parmi tant d’autres des nombreux acquis rendus possibles grâce aux mouvements féministes. D’autre part, cette journée du 8 mars nous rappelle que rien n’est véritablement acquis dans notre monde et que le féminisme doit demeurer une flamme ardente dans la lutte contre des forces obscures avides de pouvoir absolu sur l’ensemble de la société. Est-il utile de vous rappeler qu’il y a encore de nos jours des pays où les femmes sont perçues comme de la marchandise n’ayant de ce fait aucun droit légitime?

Je dédie mon article à tous ces femmes qui ont donné de leurs temps, de leurs passions, de leurs efforts et, parfois, de leurs vies pour faire de ce monde, un monde plus juste. Ne nous bernons pas! Sans la contribution incommensurable des mouvements féministes, une société dite plus humaniste aurait été tout simplement impensable. En effet, la grande majorité des mouvements des droits sociaux n’aurait pu exister sans l’aide du féminisme. Je pense, à titre d’exemples, aux diverses associations des personnes handicapées et à leur philosophie de base née au début des années 1970 connue sous le vocable anglo-saxon du Living Independant Movement. Tous les sociologues concèdent que de telles associations ont été à la remorque des mouvements féministes.

Oui, je remercie toutes ces femmes qui ont rendu possible la reconnaissance des droits des plus démunis de la société.  Mes remerciements vont aux femmes qui se sont dévouées pour le bien-être de la société. Ici, je considère que les religieuses ont été à l’avant-plan dans les domaines de l’éducation, des soins de santé et dans la plupart des œuvres caritatives à une période cruciale de l’histoire du Québec. Les historiens conviennent qu’elles ont porté sur leurs épaules un poids plus que considérable dans des sphères d’activités où la présence étatique était pour ainsi dire inexistante. Encore de nos jours, les femmes occupent souvent une place prépondérante dans l’équilibre des enjeux sociaux.

Il est évident que je ne peux passer sous silence toutes ces femmes qui ont fait honneur au Québec, et ce, dans des fiefs qui étaient détenus jusque-là presque uniquement par des hommes. Lucille Teasdale dans le domaine médical, Céline Dion dont le nom à lui seul évoque la perfection musicale, Pauline Marois qui est la première femme à occuper le rôle de premier-ministre dans la seule province francophone du Canada et berceau de la langue française en Amérique du nord. À cela viennent s’ajouter madame Thérèse Décarie-Drouin qui fit une percée d’une importance capitale en psychologie dont son sujet d’étude était le développement psychologique des enfants victimes de la Thalidomide et, enfin, madame Manon Rhéaume, première femme à occuper la position de gardien de but au sein d’une équipe de hockey dans une ligue professionnelle en l’occurrence les Knights d’Atlanta de la défunte Ligue Internationale de Hockey.

Ma gratitude va aussi aux femmes qui m’ont accompagné sur la route de la vie. Ma défunte mère Thérèse Després, mesdames Luce Lachambre et Marie-Ange Brousseau ainsi que sœur Annette Ferland sont les premières qui méritent de recevoir mes remerciements pour avoir été là aux années les plus sombres de mon existence. Je reconnais d’emblée que jamais je n’aurais pu affronter cette période de ma vie où ma vulnérabilité était à son maximum sans leurs présences inestimables. Ma reconnaissance va pareillement à mes amies qui rendent ma vie si magnifique. Bien sûr, j’ai une pensée spéciale pour mes anciennes flammes dont une en particulier originaire de la Suisse envers qui j’ai un profonde estime. Votre présence m’a permis indubitablement de m’enrichir au plan personnel. Il y a également toutes mes amies avec qui j’entretiens une belle camaraderie axée sur une égalité et sur une authenticité franche et sincère.  Je pense, entre autres, à Marie-Pier A. avec qui j’ai eu la chance inouïe de travailler en compagnie d’artistes extraordinaires. Elle m’a permis de vivre une expérience que peu de personnes ont connue au cours de leurs vies.

En cette journée internationale de la femme, je veux humblement vous dire ceci : Merci pour tout!

Je vous souhaite bonne fête en cette journée qui vous est, à juste titre, réservée.

Je vous aime.

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada

Ce que j’ai appris de la vie.

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Ce que j’ai appris de la vie.

Bonjour à vous!

J’espère que vous allez bien et que vous profitez des derniers rayons de soleil avant le début de l’automne qui arrive à grands pas. De cet automne qui nous rafraîchira l’âme avec ses arbres aux couleurs magnifiques et qui nous permettra de renouer avec la tranquillité de la vie. Pour ma part, tout suit son cours imperturbablement. Mes projets vont bon train, ma santé est excellente et ma chatte adorée, elle s’appelle Plume, semble être dans la joie la plus totale. De quoi puis-je me plaindre vu les circonstances? Je remercie le Ciel chaque jour d’être en paix avec moi-même.

Toutefois, il me semble être essentiel de vous raconter certaines anecdotes qui m’ont amené à réaliser un tel blogue. Vous serez ainsi plus en mesure de comprendre qu’il est primordial de garder à l’esprit que l’intolérance, le rejet et les préjugés sont susceptibles d’émerger au sein de nos sociétés dites « évoluées ». Une évolution qui s’est fait grâce au dévouement de centaines de personnes remplies de bonnes volontés et qui parfois ont lutté jusqu’à en perdre leurs vies.

Retenez bien ceci: « La vie ne fait pas de cadeau. » C’est d’autant plus vrai lorsque notre appartenance physique, sexuelle, de classe économique ou ethnique ainsi que religieuse diffère de l’ensemble de la société.

« Oui, mais l’ordre des choses n’est plus le même depuis les années de la contre-culture » me direz-vous?! En effet, les années 1960 ont été plus que bénéfiques pour la reconnaissance du droit à la différence, d’être tout simplement ce que l’on est et, en toute logique, au droit inaliénable au bonheur. Bien sûr que l’adoption de la Charte des droits de l’homme par les Nations unies a rendu possible un tel avancement.

Par contre, il serait illusoire de croire que tout est beau, que tout est parfait. Ici, et l’histoire le prouve allègrement, seuls les groupes qui ont su entrevoir les signes précurseurs de menaces à leurs droits ont été en mesure d’y faire face et de les combattre de manières efficaces. Voilà l’autre chose que la vie m’a enseignée: c’est d’être alerte aux moindres éléments qui peuvent réduire en cendres nos droits durement acquis. Ce blogue se veut être, par la grande variété des sujets qui y sont traités, un moyen parmi tant d’autres de connaître et, par le fait même, d’apprécier les richesses que la diversité qui existe au sein de la société peut lui apporter.

Ceci écrit, plusieurs d’entre vous ont possiblement été étonnés par le précédent article dans lequel je parlais de mon expérience sexuelle, toujours avec des termes appropriés afin d’éviter toute forme de vulgarité. Ici, une dernière chose que la vie m’a très bien enseignée consiste à démontrer la véracité de ses propos en utilisant des exemples tirés de sa propre expérience. Il n’était donc pas question de prendre pour exemples des cas tirés des faits retrouvés ici et là tant sur le web que dans les médias de masse afin d’appuyer mes dires. D’autant plus que je suis, tout comme vous, dans l’incapacité de vérifier si de telles histoires sont ou non véridiques. En d’autres mots, je ne peux parler que de mon vécu, et ce, en souhaitant de tout mon cœur que cela puisse favoriser un nouveau regard chez les lecteurs de mon blogue envers les « autres » qu’ils rencontreront sur leurs chemins.

Je vous remercie de m’avoir lu.

Rolland St-Gelais

Québec (Québec)

Canada